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Les entreprises françaises se mobilisent et viennent au secours des français

20 mars 2020

Dès le 17 mars , Le LIEN lançait , avec les associations de France Assos Santé, ,un appel à la mobilisation des entreprises françaises pour compenser la terrible pénurie de masques et de solutions hydro-alcooliques.

Cet appel a été bien peu relayé dans les médias, une certaine pensée unique se voulant rassurante à propos d’une simple grippette telle que l’affirmèrent pendant 2 mois de nombreux experts.

Pour mémoire, tous les infectiologues de France savaient depuis le début que c’était une pneumonie, et qu’elle était mortelle. Les données sur les cas compliqués et la mortalité de l’épidémie COVID-19, nous sont arrivées de la Chine très vite, contrairement à ce que l’on nous raconte aujourd’hui.

Cependant, Air-Liquide a contacté le président de France Assos Santé.
Air Liquide était déjà mobilisé mais nous le prions de penser aussi à tous ces patients infectés qui auront besoin d’oxygène chez eux, pour espérer résister en cas de complications pulmonaires, faute de place à l’hôpital.

Tandis qu’aux Etats-Unis, la population répond à l’appel des Etats Fédéraux pour fabriquer des masques de fortune dans les hôpitaux, très heureusement aujourd’hui de nombreuses sociétés se mobilisent et montent des chaines spéciales de production pour fabriquer des masques ou pour produire des solutions hydro-alcooliques et nous les en remercions.
Nous sommes certains qu’elles vont nous aider à gagner cette bataille.

Elles sont exemplaires. Citons parmi elles, une entreprise du textile normande.

https://www.ouest-france.fr/sante/v…

On nous dit que les patients non infectés n’ont pas besoin de masques ;
Premièrement, impossible de savoir si l’on est infecté ou non ; donc une personne infectée qui circule sans se savoir contagieuse et sans masque est plus contagieuse qu’avec un masque ; c’est le cas des patients deux jours avant l’apparition des symptômes.

Deuxièmement, on peut être infecté et contagieux sans symptômes

On nous dit aussi de nous laver les mains, et d’avoir des solutions hydro-alcooliques dans la poche en permanence ;
Ce matin, nous sommes allés constatés une fois de plus qu’il n’y a plus ni solutions, ni même d’alcool à 70 ° dans de nombreuses pharmacies.

Notre appel à la mobilisation du 17 mars dernier.

Nous avons besoin de masques
La priorité absolue est de fournir en priorité les professionnels de santé, en établissements de soins et en ville, tous les personnels plus particulièrement exposés.

Mais dès que possible la distribution de masques à la population est une mesure utile.

Aussi, nous en appelons aux :

– Groupes et entreprises, à commencer par le secteur du textile, qui peuvent reconditionner et reprogrammer leurs moyens de production pour produire des masques en assez grande quantité. La décision de la société Italienne Miraglio,[1] qui va produire jusqu’à 75 à 100 000 masques par jour, doit servir d’exemple.

– TPE et PME locales qui peuvent contribuer à couvrir les besoins locaux de petits volumes en fabricant des masques (même en tissu). Cette voie mérite d’être explorée sans attendre.

– Aux personnes disposant d’un savoir-faire et éventuellement de machines à coudre pour confectionner des masques en tissu réutilisable. Le système D et la simplicité peuvent être utile. Un masque en sopalin ou en tissu peut raisonnablement être efficace à défaut d’autres options et dans l’attente de la fin de la pénurie (2).

Tout doit être fait pour que tous les professionnels des secteurs sanitaires et médico-sociaux puissent se protéger, protégeant ainsi les plus faibles qu’ils prennent en charge.

Nous avons besoin de solutions hydro-alcooliques
Elles doivent être rendues disponibles partout en pharmacies, en petites et grandes surfaces, voire dans les commerces autorisés à rester ouvert. Nous prenons acte du décret permettant aux pharmaciens de fabriquer désormais ces gels hydroalcooliques et nous saluons l’initiative du groupe LVMH qui s’est engagé à produire en grande quantité du gel à destination des établissements de soins. Cet effort doit cependant être poursuivi afin de répondre également aux besoins de la population. D’autres entreprises doivent pouvoir s’engager et appliquer les principes guidant leur responsabilité sociale.

Nous avons besoin de respirateurs
La mise en œuvre des soins pour les patients les plus graves nécessite l’accès à des équipements médicaux et donc les respirateurs. Le tri des patients par manque de respirateurs est inacceptable. Nous ne doutons pas de l’engagement des pouvoirs publics mais nous demandons que les entreprises réunies dans le SNITEM se mobilisent rapidement sous la bannière de leur syndicat et s’engagent pour tous les Français. Elles doivent engager leur responsabilité sociale.

Nous avons enfin besoin d’oxygène sous toutes ses formes
Aussi, nous comptons sur l’engagement de la Société AIR LIQUIDE, le plus gros fournisseur de gaz et fluides médicaux dans le monde. Nous demandons instamment que le gouvernement interroge cette entreprise et réunisse des experts pour étudier l’opportunité d’une prise en charge à domicile de ces formes sérieuses mais non critiques et qui ne pourront pas toutes être hospitalisées faute de lits et pour savoir si la mise à disposition d’oxygène à domicile permettrait de diminuer les risques de voir appliquer une “éthique de guerre” obligeant douloureusement les soignants à opérer un tri sur la base d’un constat de maladies associées, même s’il s’agit a priori de formes de pneumonie COVID-19 moins critiques.

ttps ://www.ouest-france.fr/sante/virus/cor…

Claude Rambaud

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