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Vous avez dit « données de santé » ?
oui , un Health Data Hub sera créé en France ; défini par notre ministre de la santé, le 6 juin dernier, comme un point fort de la stratégie intelligence artificielle française en santé, ce HDH va concentrer, trier et transmettre nos données de santé pour un meilleur système de santé. Une nouvelle mission de préfiguration devra faire des propositions dont une feuille de route opérationnelle pour les trois années à venir.
La mission sera pilotée par trois experts : Dominique Polton, présidente de l’Institut national des données en santé (INDS), Marc Cuggia, professeur d’informatique médicale et praticien hospitalier au CHU de Rennes et Gilles Wainrib, président fondateur de la start-up Owkin, rendra des conclusios au mois de septembre 2018.
Ainsi, en favorisant une meilleure exploitation de nos données de santé, ce Health Data Hub devrait transformer en profondeur notre système de santé « pour le plus grand bénéfice des patients » !
Alors que, 14 ans après son lancement par le ministre Douste Blazy, les français attendent toujours le déploiement de leur dossier médical partagé ou DMP, « pour le plus grand bénéfice des patients » dossier leur permettant des soins de meilleure qualité, des traitements plus sûrs, plus pertinents et plus cohérents, 14 ans ! ( promis cette fois pour fin 2018 par Mr Nicolas Revel )
Alors que, à défaut de PMP, rien n’empêchait la ministère de la santé de permettre à chaque français de télécharger ses propres données de santé disponibles et de les avoir sur eux à tout moment, comme le font tous les américains à l’aide du Blue Button, promesse faite par la précédente ministre de la santé, Mme Touraine, et non tenue à ce jour !
et à cause de tous ces retards, chaque jour des patients meurent du mauvais suivi de leurs soins et traitements du fait de défaillances de communication interprofessionnelle !
Le groupe de travail mis en place est annoncé comme composé de représentants d’instituts des trois grands instituts de recherche français, de membres de l’écosystème des start-up, de professionnels de santé, d’un représentant des industriels du médicament et des représentants des ministères des solidarités et de la santé, de la recherche et de l’enseignement supérieur, de l’Assurance maladie et du service du Premier ministre en charge de la transformation numérique de l’action publique. Stéphanie Combes, cheffe de la mission d’administration des données de santé à la DREES en est la rapporteuse,
des représentants de patients seront ils désignés pour siéger à côté de ceux qui savent ce qui est bon pour nous, sans nous ? à suivre