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Coronavirus SARS- COV 2 , prévention et piste de traitement par l’université Johns-Hopkins

11 avril 2020

Fondée en 1976, l’université Johns-Hopkins à la périphérie de Baltimore, dans l’Etat du Maryland regroupe neuf divisions universitaires de classe mondiale travaillant ensemble comme une seule université.
Nous vous invitons à visiter son site qui informe et nous renseigne régulièrement sur les avancées des connaissances sur ce coronavirus.
Elle a produit un excellent résumé pour éviter la contagion à faire circuler entre tous très clair et très pratique

1 - Qui est ce virus ?
Le virus n’est pas un organisme vivant, mais une molécule de protéine (ADN) recouverte d’une couche protectrice de lipides (graisses) qui, lorsqu’elle est absorbée par les cellules des muqueuses oculaires, nasales ou buccales, modifie leur code génétique (mutation) et les convertit en cellules de multiplicateurs et d’agresseurs.

Le virus ne peut pas passer à travers une peau saine.

Retenir que plus l’espace est limité, plus la concentration du virus est importante.
Plus ouvert ou ventilé naturellement sera l’espace, moins il sera concentré.

Comment se détruit-il ?
Parce que le virus n’est pas un organisme vivant mais une molécule de protéine, il n’est pas tué, mais se décompose de lui-même.
Le temps de désintégration dépend de la température, de l’humidité et du type de matériau dans lequel il se trouve.

Le savon casse le gras et détruit la fine couche de graisse qui le protège :
Le virus est très fragile ; la seule chose qui le protège est une fine couche de graisse extérieure.
C’est pourquoi tout savon ou détergent est le meilleur remède, car la mousse CASSE LE GRAS (c’est pourquoi il faut frotter autant : pendant au moins 20 secondes ou plus, et faire beaucoup de mousse). En dissolvant la couche de graisse, la molécule de protéine se disperse et se décompose d’elle-même.

La chaleur l’affaiblit ou le tue selon le degré de température :
La chaleur dissout la graisse ; utilisez ensuite de l’eau à une température supérieure à 25 degrés pour vous laver les mains, les vêtements et tout le reste. De plus, l’eau chaude produit plus de mousse, ce qui la rend encore plus utile.

L’alcool ou le chlore dissout la graisse qui le protège :
L’alcool ou tout mélange avec de l’alcool à plus de 65% DISSOUT TOUTE GRAISSE, en particulier la couche lipidique externe du virus.
( les solutions hydro alcooliques doivent être à 65 ° d’alcool minimum)

Tout mélange avec 1 partie d’eau de javel et 5 parties d’eau dissout directement la protéine, la décomposant de l’intérieur.

L’eau peroxyde aide beaucoup après le savon, l’alcool et le chlore, car le peroxyde dissout la protéine virale, mais il faut l’utiliser pure et elle fait mal à la peau.

ATTENTION les BACTÉRICIDES sont INEFFICACES :
Le virus n’est pas un organisme vivant comme les bactéries ; on ne peut pas tuer ce qui n’est pas vivant avec des antibiotiques, mais désintégrer rapidement sa structure avec tout ce qui a été dit.

NE JAMAIS SECOUER LES VETEMENTS, draps ou draps usagés ou non utilisés :

Comment vit-il SUR les SURFACES ?
Bien que collé sur une surface poreuse, il est inerte et se désintègre en :

  • 3 heures sur tissu et poreux),
  • 4 heures sur le cuivre, surface naturellement antiseptique ; et sur le bois,qui élimine toute humidité
  • 24 heures sur le carton
  • 42 heures les autres métaux
  • 72 heures sur la matière plastique

ll est détectable dans l’air pendant 3 heures.

Attention : Si vous le secouez ou utilisez un chiffon, les molécules du virus flottent dans l’air pendant 3 heures et peuvent se déposer dans votre nez.

RESISTANCE au FROID ?
Les molécules virales restent très stables dans le froid extérieur ou artificiel comme les climatiseurs des maisons et des voitures.
Ces virus ont également besoin d’humidité pour rester stables et surtout de l’obscurité.

Par conséquent, les environnements déshumidifiés, secs, chauds et lumineux le dégraderont plus rapidement.

La lumière UV :
projetée sur tout objet, elle brisera la protéine du virus.
Par exemple, pour désinfecter et réutiliser un masque c’est parfait.
Attention, l’UV décompose également le collagène (qui est une protéine) de la peau, ce qui finit par provoquer des rides et le cancer de la peau…..(long terme).

Le vinaigre n’est PAS utile
il ne décompose pas la couche protectrice de la graisse. Il est très faible en alcool.

PAS D’ALCOOL de moisn de 65 °, ni de VODKA. La vodka la plus forte est à 40 % d’alcool et il vous en faut 65 %.

LA LISTERINE (bain de bouche américain) fonctionne
SI VOUS EN AVEZ BESOIN ! Il s’agit d’un alcool à 65 %.

SE LAVER LES MAINS :
Vous devez vous laver les mains avant et après avoir touché des muqueuses, de la nourriture, des serrures, des boutons, des interrupteurs, une télécommande, un téléphone portable, des montres, un ordinateur, des bureaux, une télévision, etc.
Et quand on utilise les toilettes.

Laver beaucoup , car les molécules peuvent se cacher dans des micro rides ou les coupures. Plus l’hydratant est épais, mieux c’est.

Gardez même les ONGLES COURTS pour que le virus ne s’y cache pas.
Bon confinement, restez optimistes et confiants

https://hub.jhu.edu/novel-coronavir…

https://hub.jhu.edu/2020/03/20/sars…

La piste des thérapies sériques :
et la question des anticorps

Arturo Casadevall et des collaborateurs de Johns Hopkins et au-delà ont travaillé jour et nuit pour développer une thérapie sérique de convalescence pour traiter le COVID-19 en utilisant le plasma sanguin de patients récupérés.

Si les premières études prometteuses sur la thérapie effectuée en Chine sont confirmées par des essais américains, l’université prévot que des milliers de survivants pourraient bientôt faire la queue pour donner leur plasma riche en anticorps.

« Je pense absolument que cela pourrait être le meilleur traitement que nous ayons pour les prochains mois », a déclaré Aaron Tobian, pathologiste à Hopkins.

En savoir plus :
https://hub.jhu.edu/2020/04/08/artu…

La question de l’efficacité des anticorps est d’actualité.
Une question inquiète tous les épidémiologistes :
Combien de temps cette immunité va t elle durer ?
« Si la mémoire immunitaire est insuffisante, on devrait assister à des vagues successives rapides d’épidémie de Covid-19 », avertit Samuel Alizon, spécialiste en modélisation des maladies infectieuses à l’université de Montpellier.

Si le déconfinement de chacun était dépendant de son seuil d’anticorps présents dans son sérum, la question deviendrait primordiale.

Selon François Bricaire, infectiologue, la production d’anticorps est indépendante des symptômes provoqués par le virus : “On peut très bien être porteur sain et développer des anticorps”, explique t il. dans la revue Marianne.
A partir du moment où le virus pénètre le corps d’une personne, par les voies respiratoires, les anticorps empêchent de différentes manières la multiplication du virus.

lire
https://www.marianne.net/societe/de…

Claude Rambaud

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