13, rue Le Corbusier - 92100 Boulogne Billancourt
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Consultez le site :
https://www.securite-patient.fr
Erreurs médicales : quand leur vie bascule … Doc TF1
https://www.tf1info.fr/sante/videos…
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Membre du collectif France Assos Santé, Le LIEN vous aide à faire valoir vos droits comme l’ accès à votre dossier médical ou aux commissions régionales amiables d’indemnisation (CCI) pour obtenir l’indemnisation d’un préjudice de soins.
ATTENTION : Vous êtes victime d’une infection ostéo articulaire grave et en échec thérapeutique dès la première prescription d’antibiotique ou dès la première reprise chirurgicale, demandez une consultation au centre de référence le plus rapidement possible :
https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/dgos_…
Posez des questions à vos médecins et soignants et comprenez le sens des soins prescrits, leurs effets indésirables connus, prenez le temps de lire et comprendre avant de signer les pages d’informations qui vous sont remises, comprenez si, selon votre vie, le bénéfice est supérieur aux risques d’effets indésirables. Si nécessaire, demandez un deuxième avis en cas de diagnostic grave ou de traitement lourd.
Nos actions :
Le LIEN lutte contre les accidents médicaux et contre les infections nosocomiales et représente les usagers de la santé dans les comités chargés de veiller à la sécurité des personnes soignées.
Le LIEN aide ses adhérents dans leurs démarches amiables pour adresser une réclamation, demander une médiation, déclarer un accident médical ou accéder à leur dossier.
http://lelien-association.fr/asso/?…
Le LIEN a alerté sur les risques infectieux en cas de désinfection insuffisante des sondes d’échographie vaginales et rectales.
https://solidarites-sante.gouv.fr/I…
Le LIEN a saisi la Haute Autorité de Santé sur la nécessité de recommandations de prévention de la plagiocéphalie chez les nouveau-nés.
https://www.has-sante.fr/jcms/p_322…
Le LIEN est membre de https://www.france-assos-sante.org/
Nos recommandations :
Ensemble, luttons contre les accidents médicaux, en ouvrant l’oeil, posant des questions et en parlant avec les professionnels de santé.
Attention, les documents d’information qui vous sont remis ne donnent de valeur à votre consentement que si vous avez eu des réponses à vos demandes d’explication.
Vous estimez être victime de préjudices de soins, c’est à dire des conséquences d’une complication qui n’est pas liée à l’évolution normale de la maladie et vous souhaitez vous faire indemniser ces préjudices :
Vous pouvez demander une indemnisation des préjudices de soin selon une procédure amiable et gratuite devant la commission régionale d’indemnisation des accidents médicaux, la CCI, ou devant un tribunal.
Nous aidons gratuitement nos adhérents pour conduire la procédure, les aider à demander leur dossier médical et le présenter au mieux pour obtenir une indemnisation des préjudices.
Attention, pour faire une demande d’indemnisation en CCI, même si vous pouvez le faire seul, de nombreuses victimes ont la déception de voir leur dossier non recevable. Nous ne pouvons que vous recommander de vous faire aider car si votre dossier est estimé non recevable par la CCI, la procédure étant amiable, les appels pour rejet du dossier par la commission ne sont pas possibles ; il ne vous restera plus que la voie contentieuse devant un tribunal. Vous pouvez vous adresser à un avocat quelle que soit la voie choisie.
L’association Le LIEN n’accompagne pas devant les tribunaux mais vous aide dans toute procédure amiable et en particulier pour la préparation et présentation d’un dossier devant une commission régionale amiable d’indemnisation ; ce soutien est gratuit pour tout adhérent. En cas de besoin une étude de dossier peut - être réalisée par un médecin conseil de victimes à votre demande.
Le premier obstacle pour bénéficier de cette procédure est la porte d’entrée de votre dossier devant la CCI, cela s’appelle la recevabilité du dossier.
Première condition pour la recevabilité : le délai dont vous disposez pour saisir la commission régionale de conciliation et d’indemnisation.
Le délai de prescription de votre action est de 10 ans à compter de la date de consolidation de votre état de santé
Deuxième condition : pouvoir mettre en évidence un lien entre le préjudice subi et l’acte concerné ou la prise en charge clinique.
Troisième condition : mettre en évidence un seuil de gravité suffisant
Qu’est-ce qu’un accident médical grave ?
Est considéré comme grave l’accident médical ayant entraîné un dommage supérieur aux seuils suivants :
un taux d’atteinte permanente à l’intégrité physique ou psychique (AIPP) supérieur à 24 % ;
ou un arrêt temporaire des activités professionnelles (ATAP) pendant une durée au moins égale à six mois consécutifs ou à six mois non consécutifs sur une période de douze mois ;
ou des gênes temporaires constitutives d’un déficit fonctionnel temporaire (DFT) supérieur ou égal à un taux de 50 % pendant une durée au moins égale à six mois consécutifs ou à six mois non consécutifs sur une période de douze mois ;
Ou à titre exceptionnel :
lorsque la victime est déclarée définitivement inapte à exercer l’activité professionnelle qu’elle exerçait avant l’accident médical ;
lorsque l’accident médical, l’affection iatrogène ou l’infection nosocomiale occasionne des troubles particulièrement graves, y compris d’ordre économique, dans ses conditions d’existence (TPGCE).
Si ce seuil n’est pas atteint la commission peut vous proposer une procédure dite de « conciliation » ; malheureusement ce type de procédure a peu de chances d’aboutir, les victimes se heurtent à la force d’inertie et au manque d’éthique des établissements et de leurs assureurs qui exploitent un combat inégal et misent sur le fait que pour un seuil faible la victime n’ira de toute façon jamais en justice.
Car en cas de seuil estimé trop faible par la commission d’indemnisation CCI , il reste néanmoins la voie de la justice avec l’aide d’un d’avocat.
Un accident médical est considéré comme grave s’il a entraîné un dommage supérieur à l’un des seuils suivants :
1 - Taux d’atteinte permanente à l’intégrité physique ou psychique (AIPP) supérieur à 24 %
2 - Arrêt temporaire des activités professionnelles (ATAP) pendant au moins 6 mois consécutifs (ou 6 mois non consécutifs sur une période de 12 mois)
3 - Gênes temporaires constitutives d’un déficit fonctionnel temporaire (DFT) supérieur ou égal à un taux de 50 % pendant au moins 6 mois consécutifs (ou 6 mois non consécutifs sur une période de 12 mois)
À titre exceptionnel, le caractère de gravité peut être reconnu lorsque la victime est déclarée définitivement inapte à exercer son activité professionnelle ou lorsque ses conditions d’existence s’en trouvent gravement troublées.
Recommandation pour mieux prévenir les accidents médicaux
Si votre état vous le permet, soyez co-acteur de votre prise en charge en soins et participez à réduire les risques de complications médicales évitables :
D’abord, ouvrez l’œil et ouvrez la ! si vous remarquez une anomalie qui vous concerne, soit un acte soit une information inadaptée inscrite dans votre dossier, soit un défaut de surveillance, dites le sans hésiter.
Insistez pour demander la correction d’une fausse information dans votre dossier ou faire inscrire une information que vous estimez capitale ( allergies, traitements antérieurs, antécédents, risques connus) toujours avec politesse mais fermeté et ne lâchez pas avant d’avoir obtenu une réponse qui vous parait cohérente. Cela peut vous sauver la vie.
Photographiez vos résultats d’analyses biologiques, comptes rendus de radiologie, interventions et vos traitements, avec votre téléphone portable pour les avoir toujours sur vous en cas de besoin ou d’urgence même si vous avez ouvert votre espace santé sur le site Ameli.
Osez parler avec votre médecin et osez dialoguer pour être sûr(e) que le traitement, l’examen ou l’intervention sont bien nécessaires.*
N’hésitez pas à demander un 2e avis quand vous avez besoin d’une confirmation de traitement ou diagnostic notamment en cas de traitement lourd.
Exigez toujours une information sur les effets indésirables de tel ou tel examen ou traitement. Pesez le pour et le contre, et exprimez votre préférence.
deuxièmeavis.fr :
Demandez un deuxième avis médical, surtout s’il s’agit d’un diagnostic grave ou d’un traitement lourd.
Si vous ne trouvez pas de spécialiste capable de vous donner ce 2e avis ou si vous hésitez à consulter, Vous souhaitez obtenir un deuxième avis par des experts éclairés
https://www.deuxiemeavis.fr/
Ce deuxième avis est pris en charge par certaines mutuelles ou caisses de prévoyance.
Avec « deuxièmeavis.fr » le médecin qui rendra un avis sur votre dossier est toujours un expert de votre problème de santé : tous les médecins ont été référencés selon des critères de sélection stricts définis par un Conseil Scientifique.
Déclarez les accidents médicaux dont vous estimez être victime :
Si vous souhaitez déclarer au ministère de la santé, une situation d’accident médical vécue par vous même ou une personne proche, vous pouvez déclarer sur :
https://signalement.social-sante.go…
Pour une action en justice pour un problème de santé, l’association peut vous aider à choisir un avocat spécialisé en dommage corporel.
et n’oubliez pas que si vous avez souscrit un contrat de protection juridique, ce contrat peut couvrir tout ou partie de vos frais d’accompagnement à l’expertise, devant la CCI ou devant un tribunal, par un avocat ou un médecin conseil de victime, spécialiste du dommage corporel.
Votre assureur doit toujours être prévenu de votre intention d’engager une demande d’indemnisation avant d’engager vos démarches devant une CCI ou un tribunal.
Et à lire Docteur, est-ce bien nécessaire ?
Trop soigner rend malade ; docteur, est-ce bien nécessaire ?
Claude Rambaud, Jean-Pierre Thierry Editions Albin Michel
ou
http://www.medicilline.com/accueil/…
Et à regarder
« Tuer le messager n’efface pas la mauvaise nouvelle »
hommage au médecin chinois Li Wenliang qui a tenté de prévenir le monde , écoutez
https://www.youtube.com/watch?v=bda…
Tramadol et codéine sont des médicaments opioïdes.
Les risques de mésusage, de dépendance, d’abus et de surdosage qui leur sont associés sont importants.
Afin de mieux sécuriser leur utilisation et réduire ces risques, les médicaments contenant du tramadol ou de la codéine (ou de la dihydrocodéine) devront être prescrits sur une ordonnance sécurisée à partir du 1er décembre 2024. Nous alignons également la durée maximale de prescription de la codéine sur celle du tramadol : ces médicaments ne pourront pas être prescrits plus de trois mois (12 semaines) sans nécessiter une nouvelle ordonnance sécurisée.
Le tramadol et la codéine peuvent être présents dans des médicaments seuls ou en association avec d’autres substances, telles que le paracétamol ou l’ibuprofène.
Les médicaments contenant du tramadol ou de la codeine sont indiqués dans le traitement des douleurs modérées à sévères et certains médicaments contenant de la codéine sont indiqués dans le traitement des toux sèches gênantes. Ils ne peuvent être dispensés que sur présentation d’une ordonnance.
L’obligation de prescrire sur ordonnance sécurisée les médicaments contenant du tramadol, de la codéine ou de la dihydrocodéine est reportée du 1er décembre 2024 au 1er mars 2025.
La réduction de la durée maximale de prescription des médicaments contenant de la codéine ou de la dihydrocodéine à 12 semaines est également différée au 1er mars 2025.
Ce délai supplémentaire devrait permettre de faciliter la transition vers ces nouvelles mesures pour les professionnels de santé et assurer aux patients l’accès à leurs traitements.
https://ansm.sante.fr/actualites/tr…er-decembre
Des tensions en clarithromycine suspension buvable à 25 mg/ml sont observées sur l’ensemble du territoire depuis plusieurs semaines s’intensifient.
Afin d’assurer la continuité de traitement des plus jeunes enfants, nous avons élaboré des préconisations pour les professionnels de santé et les parents.
Ainsi, L’agence de sécurité des produits de santé demande de réserver la clarithromycine buvable à 25 mg/ml aux enfants de moins de 4 kg.
Recommandations aux parents :
Votre enfant pèse moins de 4 kg : le médecin pourra être amené à lui prescrire de la clarithromycine à 25 mg/ml en forme buvable ;
Votre enfant pèse 4 kg ou plus : le médecin pourra être amené à lui prescrire de la clarithromycine à 50 mg/ml en forme buvable.
En raison des ruptures de stock actuelles en clarithromycine, votre médecin pourra avoir mentionné sur l’ordonnance un autre antibiotique, l’azithromycine, au cas où la clarithromycine ne serait pas immédiatement disponible dans votre pharmacie.
Dans tous les cas, suivez strictement la posologie précisée sur l’ordonnance et utilisez la pipette graduée en kilogrammes fournie dans la boite du médicament.
L’ordonnance du médecin mentionne la posologie de ces antibiotiques selon le poids de l’enfant et peut être rédigée en « dose/kg » par prise. La dose à faire prendre à votre enfant se lit directement grâce aux graduations de la pipette, le poids indiqué correspondant à la dose pour une prise.
Demandez conseil au pharmacien si vous avez des questions concernant l’utilisation du médicament qui vous est remis. N’hésitez pas à le questionner notamment en cas de difficultés sur la lecture de la dose à faire prendre à l’enfant avec la pipette, en particulier si vous ne retrouvez pas le nombre de kilogrammes correspondant au poids de votre enfant sur les graduations de la pipette.
Le suivi rigoureux de la prescription est essentiel pour assurer l’efficacité du traitement et la sécurité de votre enfant.
Préconisations pour les médecins :
Si l’enfant pèse moins de 4 kg :
Vous pouvez prescrire de la clarithromycine à 25 mg/ml en suspension buvable ;
Si l’enfant pèse 4 kg ou plus :
Prescrivez de la clarithromycine à 50 mg/ml en suspension buvable, la seringue doseuse étant graduée en kilogrammes pour des poids à partir de 4 kg ;
Quel que soit le poids de l’enfant :
Anticipez l’éventuelle indisponibilité de la clarithromycine buvable en coprescrivant, en alternative, une suspension buvable d’azithromycine à 40 mg/ml et en mentionnant son schéma d’administration sur l’ordonnance ;
Informez les parents en cas de coprescription, dans le respect des recommandations de bon usage de la clarithromycine.
Dans tous les cas, veillez à bien préciser les présentations et les dosages des médicaments prescrits, ainsi que le poids de l’enfant sur l’ordonnance pour faciliter la dispensation et l’administration à l’enfant.
Préconisations pour les pharmaciens
La dispensation de la clarithromycine à 25 mg/ml en suspension buvable doit être temporairement réservée aux enfants de moins de 4 kg ;
La clarithromycine à 50 mg/ml en suspension buvable peut être utilisée chez les enfants à partir de 4 kg, la seringue doseuse étant graduée en kilogrammes pour des poids à partir de 4 kg.
En alternative, vous pouvez être amené à dispenser de l’azithromycine à 40 mg/ml en suspension buvable en remplacement de la clarithromycine buvable, à condition que le médecin l’ait indiqué sur l’ordonnance ou après avoir contacté le médecin si l’ordonnance ne le mentionne pas.
Dans tous les cas, vérifiez que les parents ont bien compris les modalités d’administration de l’antibiotique avec la seringue doseuse du médicament pour éviter toute erreur de dosage.
RéPIA Pays de la Loire
Réseau de Prévention des Infections associées aux Soins.
Prévention et contrôle de l’infection en établissements médico-sociaux et en soin de ville.
Le replay du dernier webinaire PRIMO & CRATB Pays de la Loire sur le thème : Diarrhées post-antibiotiques : le Clostridioides « facile » en ville, est disponible sur :
https://www.youtube.com/watch?v=ApV…
Intervenants : Pr Frédéric BARBUT, CNR du Clostridioides difficile, APHP & Pr David BOUTOILLE, Infectiologue, CHU de Nantes
Modération : Dr Willy BOUTFOL, médecin généraliste, mission nationale PRIMO & CRATB PDL & Dr Cyril LECONTE, médecin généraliste, CRATB PDL