La situation en Ile de France au 3 janvier 22
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Oui, la déprogrammation , c’est déjà du tri.
Il s’agit de choisir , en dehors de patients cliniquement très urgents, quelles catégories de patients accèderont prioritairement à une hospitalisation.
cf. plus bas
La tension sur les unités d’urgences et de réaniation est annoncée comme très forte pour la fin de ce mois.
Plusieurs agences régionales de santé ont déjà demandé aux établissements de santé « de déprogrammer le maximum des activités chirurgicale et médicale (y compris ambulatoires) programmées la semaine prochaine qui peuvent l’être » en raison de l’afflux de malades du Covid.
La chirurgie est très affectée par la déprogrammation décidée en ARS, ultime recours de cette crise, elle doit être correctement expliquée, motivée pour bien la comprendre.
Pourquoi ne pas laisser les chirurgiens et cliniciens décider ensemble par territoire, du stop and go de la déprogrammation ? notamment lorsque les patients hospitalisés et opérés peuvent sortir rapidement, ou que les sorties précoces pourraient encore s’améliorer consisérablement par une bonne préparation amont et un meilleur suivi d’aval, n’impactant ainsi les services de réanimation ni en lits ou équipements, ni en personnel, et permettant d’en disposer en très peu de temps si besoin.
Oui la déprogrammation doit être correctement expliquée, motivée pour bien la comprendre.
Ni les professionnels ni les patients déprogrammés ne peuvent comprendre des situations de blocs opératoires fermés, de lits vides de patients avec des chrurgiens et des personnels mis sur la touche dans l’attente de …
Et comment faire accepter aux français que l’on suspend les activités de chirurgie orthopédique par exemple mais que l’on maintient les activités de chirurgie esthétique ?
Qui peut dire à l’avance, quel sera l’impact du report d’un scanner ou IRM, du retard au diagnostc ou celui du report d’intervention alors que l’on ignore bien souvent la nature de la tumeur ou de sa gravité ? car même des patients atteints de cancer peuvent aussi être touchés par la déprogrammation ,soit que l’examen qui pourrait confirmer un diagnostic ait été retardé soit que l’intervention ait été reportée.
On ne pourra que rarement savoir si le pronostic n’aurait pas été meilleur avec une intervention ou un traitement plus précoce.
Cependant, il n’y a pas que les patients atteints de cancers qui sont touchés , il y a de très nombreux autres cas de personnes, qui par un report de diagnostic, qui par un geste interventionnel annulé, subiront ces reports de soins dans l’ignorance de la gravité de leur cas.
A quand une étude nationale fiable sur ces retards et leurs conséquences, sur les pertes de chances ?
La situation en PACA
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La situation en Ile de France au 3 janvier 22
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