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Une enquête nationale de prévalence (ENP) des infections nosocomiales (IN) et des traitements anti-infectieux en hospitalisation à domicile (HAD) s’est déroulée en mai et juin 2012.
179 HAD ont participé incluant 5 954 patients
Au total 403 patients (6,8 %) avaient une ou plusieurs infections nosocomiales actives et 906 soit 15,2 % étaient traités par au moins un anti-infectieux dont 97 % traités par au moins 1 antibiotique.
Un peu plus de la moitié de ces infections était importée d’un autre établissement et 35,5 % ont été acquises en HAD.
Les facteurs de risques infectieux retrouvées étaient l’âge du patient , plus 65 ans, un score de Mac Cabe de 1 ou 2, ce score permet d’évaluer l’état de santé d’un patient à un temps T. recherché avant l’entrée en réanimation, une immunodépression , un cancer évolutif .
41,9 % des patients étaient porteurs d’au moins un dispositif invasif : cathéter vasculaire, cathéter implantable, cathéter central à insertion périphérique, sonde urinaire (12,9 %), intubation/trachéotomie.
Et Quatre sites infectieux représentaient environ 3 infections sur 4 : infection urinaire (26,9 %), infection de la peau/tissus mous (17,6 %), infection du site opératoire (15 %) et infection respiratoire (13,5 %).
Trois bactéries les plus fréquentes : Staphylococcus aureus, Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa.
Les résistances observées concernent la méticilline pour S. aureus ( 28%) , les céphalosporines de 3e génération pour E. coli et P. aeruginosa, respectivement.
Deux familles d’antibiotiques représentaient plus de 60 % des molécules prescrites : les béta-lactamines (46,1 %), en majorité pénicillines et C3G (respectivement 25,0 % et 16,0 %), et les fluoroquinolones (16,8 %).
La participation de ces établissements permettra d’ orienter les programmes de lutte contre les infections nosocomiales et de renforcer les actions pour le bon usage des antibiotiques.