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Le suivi du gouvernement de la vaccination COVID en population générale sera t il un troisième rendez-vous manqué ?
Après le retard à l’allumage sur les masques, après l’échec de la politique test et isolement, ( plus de un milliard d’euros de biologie pour arriver à un 2e confinement) , voici venu le temps de la vaccination et de son suivi.
Car le gouvernement et son ministre de la santé n’ont plus qu’un mois pour un système performant de suivi de la vaccination COVID en Ehpad, puis en général sauf à décider de s’en passer.
une video remarquable, pour comprendre ce qui se passe
merci aux médecins de l’URPS Auvergne Rhône Alpes
cliquez sur :
https://www.youtube.com/watch?v=hMK…
Nous savons que nous ne disposons pas de données cliniques sur la vaccination des personnes âgées vivant en EHPAD à partir des études phase 3 actuelles.
Le risque est- il plus important lorsqu’il est lié aux nombreuses comorbidités qui ne sont pas connues jusque là ?
Comment imputer les effets secondaires à la vaccination, y a t il un risque de surmortalité (ex impact de la fièvre de la deuxième injection, assez fréquente…) ?
ou encore, aurait-on pu commencer par les personnes très âgées hors EHPAD car elles présentent moins de pathologies et peuvent mieux tolérer les effets secondaires éventuels de la vaccination ?
Autant de questions autour de la vaccination en EHPAD et dans une population plus âgée et / ou en général déjà plus malade.
Sans doute est ce dans la réflexion bénéfice-risque que l’on peut trouver une réponse.
En EHPAD, les personnes déjà plus âgées sont en général les plus atteintes de pathologies chroniques et ont des risques élevés de morbidité. Pour celles-ci le risque de mortalité en cas de COVID est très très élevé, assez certain au -delà de 90 ans.
On peut donc penser, que même avec des effets indésirables, les bénéfices du vaccin resteront supérieurs aux inconvénients de ces vaccins.
Cependant, en l’absence de système d’information généralisé permettant de suivre instantanément les effets indésirables de la vaccination chez toutes ces personnes vaccinées , nous ne pourront connaitre la gravité de ces effets qu’avec un temps de retard important, et peut-être serons nous longtemps incapables de faire la distinction entre : est ce ou non, une aggravation déclenchée par une poussée de fièvre ou des symptôme suite vaccination COVID ? ou un effet indésirable reproductible chez les plus jeunes ? etc….
Un dispositif bien expérimenté, déjà rodé et disponible, comme celui de mesvaccins.net, de suivi des vaccinations permet de faire remonter en instantané les informations utiles pour repérer le plus vite possible les effets indésirables de cette nouvelle vaccination et donner confiance aux français. S’il s’implante déjà dans quelques rares régions de France, notamment en Auvergne Rhône Alpes avec l’union des professionnels de santé en ville, le généraliser n’est pas le choix fait actuellement au niveau de l’Etat qui préfère investir dans un nouveau système dont on attend encore de voir la première version opérationnelle.
Combien de temps attendre encore, la première brique n’étant que sur le papier ? Quel est l’intérêt de cette prise de retard ? On voudrait éviter de découvrir des effets indésirables des vaccins contre la covid, on ne ferait pas mieux ! est -ce la peur de la défiance montante des français ou plus trivialement, la peur d’avoir à indemniser des dommages à d’éventuelles victimes ?
Faute du rétablissement de la confiance dans la vaccination, faute d’une immunité collective suffisante d’ici l’été, la crise repartira pour au moins une année, selon l’avis de plusieurs épidémiologistes. A New-York, selon le New York times selon une enquête conduite auprès de 500 épidémiologistes, même avec un vaccin, il n’y aura pas de retour à la vie normale avant un an . Et à Paris ?
Tout retard programmé ayant un impact sur la vaccination notamment l’aggravation sans motif scientifique de l’hésitation vaccinale sera contre productif pour la santé des français, pour la science et l’économie car nous devons sortir le plus vite possible de ce désastre sanitaire et économique et tout faire pour réduire les risques de rebonds.
Lire la position critique de l’ académie de médecine sur la politique proposée du suivi vaccinal COVID.
https://www.academie-medecine.fr/co…
et son communiqué de presse
https://www.academie-medecine.fr/wp…
Cependant, chacun, chaque parent de résident en EHPAD ou de personne vaccinée peut télécharger ce programme , bénéficier d’ un bon suivi vaccinal dès maintenant et apprendre à faire remonter les effets indésirables vécus et constatés médicalemnt.
Près d’un million de français ont déjà téléchargé gratuitement leur carnet de vaccination électronique.
Prenons en main notre destin.
Pour cela, cliquez sur
https://www.mesvaccins.net/web/pati…?
c’est gratuit.
A propos du choix de vacciner les plus fragiles en EHPAD
La revue américaine https://www.statnews.com/
publie une ITW d’un dissident du choix vaccinal pour les plus fragiles des plus âgés.
Boston :
Quand un comité consultatif des Centers for Disease Control and Prevention a voté mardi pour recommander que les résidents des établissements de soins de longue durée soient en première ligne - avec les prestataires de soins de santé - pour les vaccins Covid-19, la seule voix dissidente est venue d’un chercheur qui étudie les vaccins chez les personnes âgées.
https://www.statnews.com/2020/12/03…
extraits :
Vous étudiez les vaccins chez les personnes âgées. Dites-moi pourquoi vous pensez que vacciner d’abord les résidents des établissements de soins de longue durée n’est pas la bonne approche.
Je pense que c’est la bonne approche si nous avons des données.
Pour presque toutes nos vaccinations pour adultes jusqu’à récemment, nous avons fait des tests chez des jeunes d’âge universitaire et des recrues de l’armée et nous avons constaté qu’on les avaient utilisées chez des adultes plus âgés.
Le premier exemple est la grippe. En 1960, le chirurgien général a dit, eh bien, cela fonctionne chez les jeunes adultes en bonne santé, donc cela devrait au moins partiellement fonctionner chez les adultes plus âgés. Depuis 1960, c’est « parce que cela pourrait fonctionner partiellement »…
Craignez-vous que ces doses soient gaspillées ?
Je ne dirais pas gaspillé. Mais ils ne sont pas utilisés aussi efficacement qu’ils pourraient l’être.
Si je sais que cela fonctionne chez un professionnel de santé en bonne santé, je choisirais de les faire vacciner tous, afin qu’ils ne soient pas malades avec les personnes âgées fragiles. …