(Source : AgeVillage)
Notes LIEN : selon une jurisprudence du Conseil d’État, mettre des barrières de lit peut être une source de chute aux conséquences plus grave que ne pas en mettre, du fait de la hauteur de la chute, étant donné qu’il est interdit d’attacher une personne dans son lit pour l’y immobiliser (sauf cause exceptionnelle médicalement prescrite pour soin impossible à faire autrement).
La contention est toujours une souffrance ; inutile, elle est une violation du corps humain, une atteinte à la dignité, un pouvoir exercé sur les plus faibles ; il nous appartient de combattre cette pratique barbare chaque fois que possible.
Elle concerne les personnes vulnérables en raison de leur âge (bébés, enfants en bas âge, personnes plus âgées) de leur handicap physique ou psychique.
Récemment des membres d’une association de malades atteints de troubles mentaux a dénoncé la torture subie par un patient attaché depuis 3 ans dans une unité de psychiatrie. Il y a 10 ans, dans un hôpital parisien, un jeune patient attaché à sa chaise, enduit d’un produit gras sur le corps pour des raisons de dermatoses, a mis le feu à ses vêtements en allumant une cigarette ; il est décédé brûlé vif sur sa chaise, sa porte de chambre étant fermée et les infirmières l’ayant laissé sans sonnettes. Cette tragédie a fait l’objet de l’ouverture d’une enquête judiciaire. Le patient n’ayant pas de famille, l’affaire fut classée sans suite ! Cette affaire est caractéristique des abus de pouvoirs dont sont victimes les patients. Chacun doit lutter contre les abus de contention.